Cette Faema Marte est à vendre, elle sera entièrement restaurée comme toujours.
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Passion Espresso
Cette Faema Marte est à vendre, elle sera entièrement restaurée comme toujours.
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Décidément pas facile de poster par ici en ce moment, voici quelques détails des travaux en cours. Aujourd’hui la machine fait du café, il ne me reste plus que les habillages en inox à polir, rassembler la caisse, et ça sera fini. Mais vous l’avez compris, je suis en retard ici.
En remontant le robinet d’entrée d’eau j’ai fait quelques photos, j’aime énormément ce montage. C’est aussi solidement et intelligemment fait qu’un robinet de chez Unic. Sauf qu’en plus l’ergonomie pour l’assembleur a été très bien pensée. Pas besoin d’aller chercher un joint torique caché dans une petite gorge cachée au fond d’un puits… Ici tout a été prévu pour être très accessible.
Voici le poussoir principal qui commande l’ouverture du clapet :
Le joint torique qui guide le piston du poussoir est d’abord placé dans une rainure taillée dans le corps. Une fois placée la rondelle en cuivre créant une paroi parallèle au fond de la rainure en fait une gorge. Par dessus se place le joint à lèvre qui fera l’étanchéité du piston, le tout maintenu par le couvercle. Tellement évident !
Comme souvent chez les fabricants, un joint est utilisé à plusieurs usages. Le joint torique du robinet ci dessus est le même que celui nécessaire à étancher les deux embases de tube de niveau d’eau de la chaudière. Heureusement que j’en avais commandé plusieurs.
La résistance vient du catalogue La Spaziale, le modèle Professional. Gros avantage pour tous puisque Conti ne la produit plus. Et gros avantage pour nos amis américains, car elle existe aussi en 110v. Détail des joints utilisés et du puisage d’eau chaude.
Il n’a pas été facile de monter une soupape fausse vapeur et la soupape basse pression, l’espace est très restreint.
Quelle belle pièce ce groupe, je l’aime beaucoup.
Un bon dimanche à tous, j’essaie de revenir très bientôt pour les dernières images de cette restauration.
Pascal
Des personnes qui me contactent pour proposer de me vendre une machine à café ancienne me demandent souvent ce que je compte en faire. Voila un exemple de mon activité, et surtout de ma passion pour ces objets de bar anciens. Vous souhaitez vendre au meilleur prix une machine a cafe ancienne, un de ces vieux percolateurs, ou un moulin à café, n’hésitez pas à me contacter ici.
Le temps est venu de démarrer la restauration d’une machine comme je n’en avais encore jamais refaite, une Conti Prestina.
Il s’agit d’une machine à levier des années 70, fabriquée par le célèbre fabricant Monégasque Conti. La conception par certains points est assez simple, un châssis acier soudé, la qualité est la même que pour l’Empress, les soudures ne sont pas très belles, il reste du laitier qui n’a pas été meulé à l’atelier. Et par ailleurs elle aurait probablement pu l’être plus, comme dans l’aménagement du couvercle, qui rassemble toutes les connections nécessaires au fonctionnement d’une machine dans un espace réduit.
Je ferai des photos plus globales de l’assemblage quand j’aurai fini la mise en beauté mais ce couvercle est vraiment une très belle pièce de fonderie et d’usinage.
Le groupe de par sa conception se rapproche beaucoup de celui de la Cimbali Eleva. Il est composé de plusieurs morceaux, en laiton, en fonte et en acier. Il est lui aussi d’une très belle fabrication, et d’une conception intéressante. Je ne suis pas surpris d’ailleurs qu’il perdure au temps, toujours produit par Conti, comme l’est aussi le groupe Faema à levier dernière génération via le fabricant Espagnole Quality Espresso. C’est un groupe accouplé à la chaudière, mais la liaison très longue et relativement aérienne pourrait lui donner des caractéristiques plus proches d’un thermosiphon, il me tarde de l’essayer pour savoir. Usinages soignés, montage à palier, c’est déjà superbe, mais le luxe ultime c’est vraiment la chemise avec son doublage de chrome dur. Je ne suis pas toujours très amateur de Conti mais là il n’y a pas de doute, c’est du très beau. Le bas de groupe, la baïonnette femelle qui porte le porte filtre, est démontable. Bon pour arriver à l’user au point de devoir la remplacer il faudrait quelques décennies d’utilisation…
La chaudière est en cuivre, d’un seul bloc sans soudure, je pense qu’elles étaient extrudées, ou peut-être repoussées, pas sûr, mais en tout cas là aussi il n’y a pas de compromis à la qualité, c’est du beau matériel.
Cette machine par contre, montre une fois de plus le piètre intérêt de l’aluminium dans la machine à café. La moindre petite fuite, et plus globalement l’humidité à peu près constante qui règne dans ce milieu, fini toujours par souder les vis dans les trous et en rend le démontage très compliqué, voir le plus souvent impossible sans casse. La bride est cassée, il faudra que je trouve une remplaçante…
A suivre…
Pascal
Bonjour,
Une machine a cafe ancienne devenue assez rare, cette Conti Prestina est à vendre. Il serait intéressant de pouvoir voir une restauration de cette machine, cela changerait des habituelles Faema et autres Gaggia.
Pour me contacter c’est par ici
Pascal
Bonjour,
Il y a quelques semaines j’ai eu le plaisir de rencontrer François Oromato, patron du restaurant « La Stazione« . Restaurant Italien très réputé de la non moins réputée cité de Cassis. Possédant une Faema e61 depuis quelques années il souhaitait changer pour revenir à un modèle de machine à levier qu’il connaissait déjà, une President du même fabricant.
Arrivé vers 9h00 en pleine préparation du service d’un midi ensoleillé de 1er Novembre, l’installation sera un peu chaotique, pas mal de monde attendu et je n’ai pas l’habitude d’installer les machines. Plus habitué à mon atelier, j’avais oublié pas mal de choses. Heureusement André Luciani, qui m’a fait connaitre François, était là et m’a donné un bon coup de main. André, il faudra que je vous en parle un jour, est le patron maitre torréfacteur de la plus vieille torréfaction artisanale Marseillaise.
Enfin, chose marrante, alors que la machine attendait gentiment le retour d’André sur la terrasse du restaurant j’ai pu encore une fois de plus vérifier l’attrait irrésistible que ces vieux objets pouvaient exercer sur le public, pas mal de gens se sont arrêtés pour l’admirer.
Une fois installée et mise en route, j’ai pu gouter un espresso confectionné par le patron. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il sait faire. Un espresso de grande qualité à la fin d’un excellent repas, c’est tellement rare qu’il faut le dire. Trop souvent le café servi est minable, là le mélange « Planteur » des « Cafés Luciani » servi par François clôture le repas avec tellement de classe que la plupart des gens en redemandent.
François Oromato avec sa nouvelle machine :
Et là le duo méditerranéen avec André Luciani des « Cafés Luciani » :
Une belle rencontre, un bel endroit,
La Stazione 39 Avenue Victor Hugo 13260 Cassis, il se pourrait qu’on s’y rencontre autour d’une bonne table un jour 😉
Pascal
Zenith Express Infusia
Longtemps déjà que David me dit de venir la voir cette machine. « Elle est tellement belle », « on dirait un tableau de bord d’avion », il fallait que je vois ça.
Je n’ai jamais tellement trouvé belles les créations précédentes de Francis Ravinetti, les Meteor 2eme génération ou les Magic n’avaient pas un design très imaginatif, on était plus dans l’objet technique optimisé productivité, sans âme sans beauté. Qu’est il arrivé à notre entrepreneur qui pouvait le pousser soudainement à sortir un aussi bel objet ? Tant technique qu’esthétique ?
19 Février 1960, date de demande du brevet, parmi les premiers demandeurs de groupes automatiques. 4 ans après Jaques Daniel Lafitte ou Vittorio Cimbali, sans compter Elektra qui aurait fabriqué son premier groupe automatique en 1950 bien qu’aucun brevet ne soit trouvable.
Un brevet obtenu en 1960, et une fabrication qui ressemble beaucoup aux dessins fournis pour la demande. Mais une différence notable par rapport au brevet, un réglage sur le dessus qui permettrait de régler le dosage. Zenith Express aurait-il eu des problèmes à mettre au point sa machine automatique ? Madame Ravinetti semblait avoir détesté cette machine, elle serait responsable de la mort du fabricant, ayant couté beaucoup trop cher en recherche et développement. Je vais essayer d’obtenir de plus amples renseignements par une de mes sources Marseillaises mais la machine des photos semble être de 1974, en tout cas sa résistance chauffante, ce qui me semble très éloigné du dépôt de brevet.
Un système très complet pour l’époque, réglage du nombre de doses, de la taille de ces doses. Et ce système « Infusia » ? Il règle le débit de passage entre deux tuyaux entrant sortant du groupe, on en voit le robinet sur la photo du groupe ci dessus. Serait-ce un réglage du débit d’eau de travail du gros piston qui permettrait de faire varier le temps de pré-infusion ? « Infusia », outre que cela sonne bien, l’insinue en tout cas.
Quelques détails que j’aime beaucoup, le manomètre, une lance d’eau chaude extraordinairement bien intégrée, ces manettes de commande qui n’étaient pas encore des boutons. Le levier aurait-il à ce point marqué les esprits que même à l’heure de l’automatisation les fabricants avaient du mal à s’en affranchir, comme Valente aussi qui commandait l’infusion du café avec un petit levier sur son groupe e61.
Un point de vue du tableau de commande :
Et pour terminer, une vue entière sur pied de cette superbe Zenith Express Infusia 3 groupes :
Je l’adore… merci à David pour m’avoir si gentiment reçu, et permis de découvrir la machine.
Pascal
Zenith Express
Une « surprise surprenante » ou l’accident verbal d’un homme ému, pas tous les jours que l’on tombe sur un tel objet. Depuis que j’ai commencé ma collection de Zenith Express je l’attends. Madame Ravinetti me l’avait bien dit que son beau père Carlo avait fabriqué des express à vapeur, dans les années 30 en arrivant à Marseille, avant de se lancer plus tard dans la fabrication des machines « Idrocompresso » que nous lui connaissons.
Un brevet demandé en 1938 en témoigne il y a eu des percolateurs à bains marie. Je n’en ai jamais trouvé en vrai, cela viendra probablement un jour avec de la chance. :
Mais une express colonne, dans la lignée des Rancilio, Bezzera, et autres très beaux Victoria Arduino comme relaté par Sébastien sur le forum Expresso ici, même pas en dessin, aucune trace, juste le souvenir de la dernière représentante vivante de la marque.
Le trébuchement verbal n’est pas de moi, c’est la formule employée par mon ami Olivier à qui l’on venait de proposer la machine. Il savait très bien sa rareté, et elle n’aurait pas dépareillé dans sa propre collection, mais connaissant mon amour pour la marque, son amitié me laissera en devenir le nouvel acquéreur, merci Olivier !
La voici telle que je l’ai reçue, elle aura besoin d’un bon nettoyage :
Le groupe :
La bassine porte tasse :
Robinetterie, niveau de chaudière, est-ce déjà un principe, le support inférieur du tube de niveau est monté d’un bouchon dévissable pour vidanger la cuve, on retrouve ce principe sur toutes les machines Zenith Express. Le montage des volants aussi est le même que sur les machines plus récentes :
Très joli fourneaux gaz :
Une aiguille de manomètre très stylisée avec son croissant de lune :
Le coq Gaulois ferait un bon repas pour l’Aigle du dôme, est-il vraiment d’origine ? Un bronze massif très lourd et au détail poussé, on essaie de le comparer à d’autres dont on est sûr de l’origine :
Et enfin, pour ne pas donner raison à Vincent… 😉
Je re posterai des photos lorsque je l’aurai nettoyée, à bientôt
Pascal
Bonjour à tous,
Une machine assez particulière pour mériter une petite séance photo, un grand fabricant Français dont l’histoire est très bien retracée par Sebastien/Pootoogoo sur le site de Vincent
Injustement appelée « Européenne » suite à une mauvaise lecture des archives de la marque ce modèle porte en fait le nom de « Major« . Et ici on a affaire à un modèle assez rare d’un montage à « deux groupes en un » très intéressant, la largeur d’une petite machine avec le confort d’utilisation d’une grande. L’intégration des deux groupes réside dans l’utilisation d’une embase deux en un pour les relier à la chaudière. Et dans l’utilisation de portes filtre sur mesure avec des baïonnettes à un angle différent de ceux normalement utilisés sur ce groupe pour obtenir le serrage face à l’opérateur. Je ne suis pas un grand amateur de cette marque, ni de ce groupe, mais j’avoue que là, la technique mise en œuvre me plait beaucoup.
Pascal